Aperçu
AGRI IMT est un programme portant sur l'évaluation de l’état actuel du marché du travail et la réalisation de projections de l’offre et de la demande de travailleurs agricoles futures, ainsi que la recommandation de solutions possibles aux problèmes de main-d’œuvre du secteur agricole.
Le CCRHA a créé ce programme afin de trouver des solutions aux graves problèmes de main-d'œuvre qui menacent le potentiel de croissance du secteur agricole au Canada.
Le programme AGRI IMT a donné lieu en 2015 à la conduite d'une recherche d'information sur le marché du travail qui faisait l'examen de ce marché au sein du secteur agricole canadien et fournissait des prévisions jusqu'en 2025 fondées sur les données recueillies.
Cette recherche a été mise à jour avec de nouvelles données en 2019 et fournit maintenant des prévisions jusqu'en 2029. Cette information peut être consultée sur ce site dans une série de rapports, de fiches de renseignements et de tableaux de bord portant sur les données nationales, provinciales et liées à des produits précis.
Faits saillants
L’agriculture constitue une partie importante de l’économie canadienne. En 2017, l'agriculture primaire a rapporté 62 milliards de dollars en ventes totales à l'économie canadienne, et le système agricole et agroalimentaire du Canada représentait :
- 2,3 millions d'emplois au Canada – 1 emploi sur 8!
- 112 milliards de dollars en ventes de produits
- 6,7 % du produit intérieur brut
Mais le secteur agricole fait face à d’importantes difficultés liées à la main-d’œuvre :
- 16 500 emplois n'ont pu être pourvus en 2017
- 47 % des producteurs agricoles ont été incapables de trouver suffisamment d’employés, ce qui a occasionné du stress, des retards de production, des pertes de ventes ainsi que des retards ou des annulations de plans d'expansion ou d'amélioration de leur exploitation agricole
- 34 % ont signalé n'avoir reçu aucune candidature de Canadiens pour pourvoir les postes offerts
- 2,9 milliards de dollars de ventes ont été perdus en raison d'emplois non pourvus
Ces problèmes de main-d'œuvre ne feront qu'empirer :
- 37 % des travailleurs actuels prendront leur retraite d'ici à 2029
- la pénurie de main-d'œuvre double à tous les 10 ans
- D'ici à 2029, 123 000 emplois agricoles ne seront pas pourvus
Données nationale
Le secteur agricole canadien est extrêmement diversifié.
Des pêches de la Colombie-Britannique aux champs de céréales de la Saskatchewan, en passant par les produits laitiers de Terre-Neuve-et-Labrador, il se compose d’industries, de produits, de régions et de milieux de travail très différents.
Ces industries font cependant toutes face aux mêmes défis lorsqu’il s’agit de trouver les travailleurs dont elles ont besoin pour prospérer. Ces pénuries ne feront que s’intensifier, car le marché mondial des produits agricoles canadiens progresse rapidement. Entre 2007 et 2017, les agriculteurs canadiens ont vu la pénurie de main-d’œuvre agricole doubler; d’ici à 2029, elle devrait doubler de nouveau.
De fait, aucun autre secteur canadien ne fait face à autant de défis en matière de main-d’œuvre que le secteur agricole. Si l’on ne comprend pas clairement les problèmes sous-jacents et les solutions possibles, cet élément essentiel de l’économie canadienne n’atteindra pas son potentiel au cours des années à venir.
Le rapport national d’information sur le marché du travail porte sur les répercussions actuelles et à venir de ces défis sur les producteurs partout au pays et définit des solutions ayant la capacité de renforcer la main-d’œuvre et d’appuyer la croissance continue du secteur.
Données provinciales
Le secteur canadien de l’agriculture joue un rôle dans l’économie de toutes les provinces, mais chacune d'elles est aux prises avec des problèmes de main-d'œuvre d'un genre unique en raison de leurs différences quant à la diversité des produits, aux tendances démographiques et à d’autres facteurs. Par exemple :
- Les employeurs agricoles de l’Alberta peinent à concurrencer le secteur des ressources naturelles de la province, très payant, pour attirer de la main-d’œuvre.
- À l’Île-du-Prince-Édouard, les employeurs du secteur de l’agriculture doivent composer avec les taux de roulement volontaires les plus élevés de toutes les provinces.
- L’Ontario est celle qui dépend le plus des travailleurs agricoles étrangers, ce qui la rend vulnérable aux modifications des politiques.
Bien qu’aucune province n’ait le même profil, elles font toutes face à d’importants problèmes de main-d’œuvre agricole, et cette situation devrait se maintenir au cours des prochaines années. Apprenez-en davantage en consultant les fiches de renseignements et les rapports sur l'Alberta, la Colombie-Britannique, l'Île-du-Prince-Édouard, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l'Ontario, le Québec, la Saskatchewan, et Terre-Neuve-et-Labrador dans la section documents.
Tableau de bord de données interactif
Données des produits précis
es employeurs de chaque domaine de production font face à des défis et profitent d'avantages d'un genre unique lorsqu’il s’agit d’attirer et de retenir les travailleurs qualifiés dont ils ont besoin pour prospérer. Par exemple :
- L’industrie laitière offre des emplois stables toute l’année, mais elle a du mal à trouver des employés possédant les qualifications et l’expérience requises.
- L’industrie des cultures en serre et en pépinière et de la floriculture peine à trouver de la main-d’œuvre canadienne, car le travail est physiquement harassant et les horaires sont très variables.
- Les activités du secteur de l’aquaculture tendent à avoir lieu dans des zones rurales où les populations baissent et la main-d’œuvre générale diminue.
Bien que les difficultés varient selon le domaine de production, tous font face à des problèmes de main-d’œuvre, et cette situation se poursuivra au cours des prochaines années. Visitez la section documents pour en savoir plus sur l'incidence de ces problèmes sur chacun de 11 domaines de production du Canada, à savoir : apiculture, aquaculture, bœuf, céréales et oléagineux, culture en serre et en pépinière et floriculture, fruits de verger et vigne, fruits et légumes de champ, lait, moutons et chèvres, porc, volaille et œufs..
Tableau de bord de données interactif
Apiculture
L’apiculture, ou l’industrie apicole, comprend des activités qui consistent principalement en l’élevage des abeilles, la récolte du miel et l’exécution d’autres activités liées à l’apiculture. Le secteur possède de solides perspectives, mais des défis liés à la main-d’œuvre pourraient l’empêcher d’atteindre ses objectifs de production et son plein potentiel.
En 2017, ces pénuries de main-d’œuvre ont coûté à l’industrie 12 millions de dollars, soit 6 % des ventes, et les apiculteurs ont indiqué être de plus en plus préoccupés par le fait de devoir retarder la production ou des plans d'expansion en raison d'un manque de main-d’œuvre. Les régions éloignées, le travail physiquement harassant, les horaires variables et le caractère saisonnier du travail ont des répercussions plus importantes sur le recrutement et le maintien en poste des travailleurs dans l’industrie de l’apiculture que dans d’autres industries du secteur.
Comme 57 % des apiculteurs prévoient une augmentation de l’embauche dans leur exploitation au cours des cinq prochaines années, l’industrie doit régler ses problèmes de main-d’œuvre en vue d’atteindre son potentiel de croissance.
Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez la section documents.
Aquaculture
L’industrie de l’aquaculture canadienne produit une vaste gamme de fruits de mer, principalement du saumon, des moules, des huîtres et de la truite. Bien qu’il s’agisse de l’un des plus petits secteurs agricoles, le secteur fait également partie de ceux qui connaissent la plus forte croissance; on prévoit augmenter la production de 3,9 % par an afin de répondre à une forte demande du marché d’exportation et à une demande mondiale de plus en plus importante.
Cependant, les aquaculteurs ont de plus en plus de mal à trouver un nombre suffisant de travailleurs. En 2017, près des trois quarts des aquaculteurs (63 %) ont indiqué avoir été incapables de trouver suffisamment de travailleurs, et cette pénurie de main-d’œuvre a coûté 34 millions de dollars à l’industrie.
Le fait que la plupart des exploitations aquacoles se situent en milieu rural complique grandement le recrutement et le maintien en poste des travailleurs. N’apparaissant pas sur la Liste nationale des secteurs agricoles, l’industrie n’a pas accès aux travailleurs étrangers dans le cadre des programmes des travailleurs saisonniers et des travailleurs étrangers temporaires.
La résolution de ces questions permettra aux aquaculteurs de bénéficier de la croissance du marché des produits de l’aquaculture du Canada.
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Bœuf
Les principales activités de l’industrie bovine consistent notamment à élever et à engraisser des bovins, y compris dans des parcs d’engraissement. L’industrie emploie 13 % de la main-d’œuvre agricole canadienne, ce qui en fait l'un des plus importants employeurs du secteur de l’agriculture du Canada.
En dépit de la demande croissante à l’échelle internationale pour les produits du bœuf, la baisse de l’offre de travailleurs constitue une menace pour le potentiel de croissance de l’industrie.
Même si le nombre d’exploitations bovines et la demande de main-d’œuvre diminue depuis 10 ans, le réservoir de travailleurs canadiens disponibles n'a pas suffi à pourvoir 1 700 emplois en 2017. Cette pénurie a coûté 334 millions de dollars au secteur.
On s’attend à ce que cette rareté de main-d’œuvre s’intensifie d’ici à 2029, et que plus de 14 000 emplois restent vacants. Si l’industrie bovine ne parvient pas à améliorer le recrutement et le maintien en poste des travailleurs, la pénurie de main-d’œuvre limitera la croissance de cette industrie importante.
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Lait
L’industrie laitière du Canada comprend les exploitations dont l’activité principale consiste à traire les bovins laitiers. Elle dépend du marché national et ses produits sont peu offerts sur les marchés étrangers. Elle jouit donc de perspectives de production très stables.
L’industrie laitière est également moins touchée par les pénuries de main-d’œuvre que les autres secteurs agricoles. Des gains de productivité ont permis aux producteurs laitiers d’atteindre leurs objectifs de production avec moins d’employés, et depuis 2007, la demande de main-d’œuvre de l’industrie baisse en moyenne de 2,9 % par an. En raison de ces gains et de la stabilité des tendances de production, la pénurie de main-d’œuvre de l’industrie laitière devrait diminuer d’ici à 2029.
L’industrie laitière fait tout de même face à des défis en matière de main-d’œuvre. En 2017, 42 % des producteurs laitiers ont indiqué avoir été incapables de trouver suffisamment d’employés qualifiés, et 1 200 emplois n’ont pas été pourvus, ce qui a coûté à l’industrie 148 millions de dollars ou 2,2 % de ventes.
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Fruits et légumes de champ
L’industrie des fruits et légumes de champ, qui comprend les exploitations agricoles produisant des légumes racines, des melons, du maïs sucré, des tomates et des poivrons, est un employeur important qui connaît de grandes difficultés en matière de main-d’œuvre.
Les emplois ont tendance à être physiquement exigeants et très saisonniers. Il est donc plus difficile d’attirer et de retenir des travailleurs, et cette industrie connaît l'une des plus grandes pénurie de main-d’œuvre de tout le secteur agricole, juste derrière le secteur des fruits de verger et de la vigne. Elle dépend largement de la main-d’œuvre étrangère, et durant la haute saison en 2017, 43 % de ses employés étaient étrangers. Malgré cela, l’industrie a été incapable de pourvoir 1 500 postes, ce qui lui a coûté 403 millions de dollars.
Si le secteur ne parvient pas à régler ses problèmes de main-d’œuvre, sa stabilité sera de plus en plus compromise, car il dépendra de plus en plus de la main-d’œuvre étrangère, dont la disponibilité est imprévisible. D'ici à 2029, le nombre d’emplois ne pouvant être pourvus par la main-d’œuvre canadienne grimpera à 53 %, soit 14 500 emplois, ce qui représente la deuxième part la plus importante de tous les secteurs agricoles.
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Céréales et oléagineux
L’industrie des céréales et des oléagineux est l’un des employeurs agricoles les plus importants au Canada. Ses exploitations agricoles produisent une grande variété de cultures, les principaux produits étant le blé, le canola, le soja et le maïs fourrager.
Entre 2007 et 2017, cette industrie a profité d'un rendement élevé des cultures et d'un virage vers la production de céréales et d'oléagineux au détriment de l'élevage animal, ce qui a entraîné une croissance moyenne de la production annuelle de 5 %, soit la croissance la plus forte de tous les secteurs agricoles, et des gains de productivité encore plus élevés de 6,5 % par an durant cette période. Or, sa main-d'œuvre a diminué légèrement au cours des 10 dernières années, et les producteurs de céréales et d’oléagineux n’ont pas été en mesure de pourvoir 2 000 emplois en 2017. Ce manque a coûté 594 millions de dollars à l’industrie, ce qui représente la perte la plus importante enregistrée dans le secteur agricole.
D’ici à 2029, la pénurie de main-d’œuvre devrait quintupler dans cette industrie en raison de la pénurie de main-d’œuvre canadienne, et le nombre d’emplois non pourvus pourrait atteindre 10 600. Ce chiffre représente un quart de la main-d’œuvre totale requise, une pénurie qui pourrait nuire grandement à la capacité de l’industrie d’atteindre son potentiel.
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Culture en serre et en pépinière et floriculture
L’industrie de la culture en serre et en pépinière et de la floriculture produit des cultures de pépinières, des arbres, des fleurs, des plantes ornementales et tous types de cultures cultivées sous abri.
Elle emploie 15 % de la main-d’œuvre agricole, ce qui en fait l’employeur le plus important du secteur de l’agriculture du Canada. Le travail a tendance à être physiquement exigeant et saisonnier. C’est pourquoi ce secteur a du mal à retenir les travailleurs canadiens et dépend largement des travailleurs étrangers, qui représentent 40 % de la main-d’œuvre.
En 2017, 2 800 postes n’ont pas été pourvus en raison de la pénurie de main-d’œuvre, ce qui a coûté 103 millions de dollars à l’industrie. Ces pertes devraient augmenter considérablement à mesure que le nombre d’employés canadiens diminuera. D’ici à 2029, quelque 29 900 emplois risquent de ne pas être pourvus en raison du manque de main-d’œuvre canadienne, ce qui pourrait nuire grandement à la capacité de l’industrie d’atteindre son potentiel de production.
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Volaille et œufs
L’industrie de la volaille et des œufs comprend les exploitations dont les activités principales sont la reproduction, l’éclosion et l’élevage de la volaille à des fins de production de viande ou d’œufs.
Elle possède l’un des marchés du travail les plus équilibrés du secteur agricole et fait face à moins de défis que les autres. En 2017, elle employait 14 500 personnes et comptait 350 emplois non pourvus. Ces postes vacants ont coûté 29 millions de dollars aux producteurs, soit 0,7 % des ventes seulement.
Dans un avenir proche, l’industrie fera tout de même face à des défis plus importants en matière de main-d’œuvre. L’industrie de la volaille et des œufs a moins de mal à attirer les travailleurs que d’autres industries du secteur, plus saisonnières, mais les employeurs indiquent une augmentation des problèmes de maintien en poste des travailleurs et des taux de roulement plus élevés que la moyenne.
L’industrie devrait également connaître une pénurie de main-d’œuvre plus importante à l’avenir, jusqu’à 2 400 emplois risquant de demeurer non pourvus d’ici à 2029.
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Moutons et chèvres
L'industrie ovine et caprine comprend les exploitations dont les activités principales sont l’élevage des moutons et des chèvres et l’alimentation ou l’engraissement des agneaux.
Depuis 2006, le nombre de fermes a diminué et la main-d’œuvre a chuté de plus d’un tiers. Il s’agit actuellement du réservoir d'emplois le plus petit du secteur agricole canadien, comptant seulement 3 200 travailleurs.
En 2017, 80 postes n’ont pu être pourvus dans le secteur, ce qui lui a coûté 4 millions de dollars, soit plus de 2,4 % des ventes.
D’ici à 2029, le besoin de main-d’œuvre du secteur devrait encore augmenter à mesure que la main-d’œuvre canadienne diminue, principalement en raison d’un taux élevé de départs à la retraite.
Si le secteur ne trouve pas de sources de main-d’œuvre supplémentaires d’ici à 2029, près d’un emploi sur dix risque de demeurer vacant.
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Porc
L’industrie porcine comprend des exploitations dont l’activité principale consiste à élever des porcs. Depuis 2007, le nombre de fermes a diminué de 42 %, et la main-d’œuvre a chuté de 15 % en raison de la réduction du marché des produits porcins.
Malgré la baisse de ses activités, l’industrie a du mal à trouver un nombre suffisant de travailleurs. En 2017, 150 postes sont restés non pourvus, ce qui a coûté 189 millions de dollars à l’industrie.
Ces pénuries de main-d’œuvre devraient s’intensifier d’ici à 2029, à mesure que la demande internationale de produits porcins augmentera. Afin d’atteindre ses objectifs de production, l’industrie devra embaucher 7 300 travailleurs d’ici à 2029. On s’attend toutefois à ce que le réservoir de main-d’œuvre canadienne diminue au cours de cette période, et le nombre d’emplois risquant de demeurer vacants pourrait s’élever à 900. Cela aurait d’importantes répercussions sur la capacité de l’industrie à répondre à la demande du marché international pour ses produits.
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Fruits de verger et vigne
L’industrie des fruits de verger et de la vigne comprend les exploitations agricoles qui produisent des fruits de verger (p. ex., pommes et pêches), des noix (p. ex., noix de Grenoble et noisettes), des baies et du raisin.
Elle compte 23 900 travailleurs (7 % de la main-d’œuvre agricole du Canada), ce qui en fait un employeur important.
En 2017, la moitié des emplois de l’industrie des fruits de verger et de la vigne n’ont pu être pourvus par des travailleurs canadiens. L’industrie a largement compté sur les travailleurs étrangers pour compenser un tel manque de main-d’œuvre; en haute saison, plus de la moitié des emplois (51 %) était pourvu par un employé étranger.
Même si l’industrie devrait connaître l’une des croissances de la productivité les plus soutenues du secteur d’ici à 2029, l’offre de main-d’œuvre canadienne au sein du secteur devrait diminuer de 1 100 personnes au cours de la même période.
À moins que l’industrie puisse recruter plus de travailleurs canadiens et continuer de recourir à des travailleurs étrangers, la pénurie de main-d’œuvre l’empêchera d’atteindre son potentiel croissant.
Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez la section documents.
Cadre de l’IMT
The LMI (Labour Market Information) framework helps job seekers, employers, and other sector stakeholders see the opportunities and challenges for Ontario's agricultural labour market more clearly.
The agriculture and food processing sectors are the economic engines of Ontario. According to 2019 figures, primary agriculture and food processing accounted for 2.9 per cent of total GDP in the province, while 2018 data indicates that it employed 202,000 domestic residents.
Given the importance of these sectors, there is a need for relevant, standardized, and timely labour market information. Unfortunately, a lack of standardization in the way the sector and the occupations available in it are defined has made this information confusing to job seekers and employers and difficult for other sector stakeholders to understand and use.
A framework for Ontario's agricultural labour market
The LMI Framework was developed to address this problem. It was developed through a review of existing sources of labour market information, the identification of gaps in the knowledge about the labour market, and the development of a framework of common terminology and best practices that can be applied universally to primary agriculture and food processing as well as different sub-sectors and regions.
The framework can be used by government, association policy advisors, and labour economists who want to understand and forecast the sector's labour needs more accurately. It can be used to clarify existing labour market information and generate new data that is consistent, standardized, and supportive of a more comprehensive understanding of the labour market and the activities involved in the sector.
By bringing greater consistency to the way the labour market is defined, the framework will provide greater clarity to job seekers and food processing employers who need to understand where the jobs are and what skills are needed to work in the sector.
Download the LMI Framework for Agriculture and Food Processing in Ontario.
The LMI framework for Ontario's agri-food sector was developed by CAHRC through the Canadian Agriculture Partnership, a federal-provincial-territorial initiative as a part of the Labour Productivity Challenges project.
For agricultural associations
As part of the Labour Productivity Challenges initiative, the CAHRC has developed a Workforce Action Plan Toolkit to help agricultural associations apply the framework to their own sub-sector workforce action plans.

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